La semaine passé (2016-09-20), je suis allé à Montréal au Salon du Logiciel Libre du Québec (S2LQ). J’étais allé l’an passé aussi pour discuter avec les consultants et les collaborateurs sur le rapport Éléments pour un cadre d’interopérabilité pour PCH. Cette fois j’y allais comme représentant du développement et engagement de la communauté Open Source pour la DGDPI du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Quand je disais que je venais d’Ottawa du SCT les gens étaient impressionnés, surtout quand je parlais de mon role de promotion des OutilsGC qui sont des logciels libres. Le Conseil du Trésor du Québec était présent aussi et il semble que le DPI a un forte volonté de faire avancé le logiciel libre au gouvernement.
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Sortir du moule, innover et contribuer à la société… comment le gouvernement peut ou doit participer
Dans le mot d’ouverture, le Président du Conseil d’Administration de l’Association Professionnelle des Entreprises en Logiciels Libres (APELL) a dit que les gouvernements doivent participer, mais aussi qu’ils doivent envoyer un message clair à l’industrie des logiciels libres. Un secteur de l’économie en pleine croissance au Québec et au Canada.
Je suis allé voir une présentaiton très technique du laboratoire DORSAL (Distributed open reliable systems analysis lab) ou Laboratoire de recherche sur les systèmes répartis ouverts et très disponibles situé au Département de génie informatique et génie logiciel de l’École Polytechnique de Montréal. C’était une démonstration d’outils pour visualiser comment des programmes s’exécutent réellement sur votre ordinateur? Grâce à Linux Tracing Toolkit (LTTng), on peut enregistrer une trace détaillée de l’exécution avec une précision à la nanoseconde, incluant les appels systèmes, l’ordonnancement et les interruptions. On peut ensuite visualiser les données avec TraceCompass afin de comprendre l’exécution et diagnostiquer des problèmes de performance.
Une présentation de Savoir-faire Linux sur l’Authentification unique sur le Web avec le logiciel libre LemonLDAP::NG. LemonLDAP::NG est un logiciel libre de SSO (Signle Sign-On) ou authentification unique pour les applications Web. Il supporte plusieurs protocoles dont, CAS (Central Authentication Service), SAML (Security Markup Language), OpenID et OpenID Connect. Il permet d’utiliser des services existant (Ex.: Google, Facebook, Github, ..) pour authentifier les utilisateurs sur ses applications. La Gendarmerie Nationale en France utilisent LemonLDAP pour authentifier environ 100 000 utilisateurs sur 300 applications protégées avec plus de 25 millions de requètes par jour. La France a mis en place la plateforme FranceConnect qui permet aux citoyens de s’authentifier une fois pour accèder aux services de plusieurs palier de gouvernement par exemple, les impôts, permis de conduire, ville, … LemonLADP::NG permet d’utiliser FranceConnect pour authentifier des utilisateurs sur des applications personnels ou d’entreprises. Les OutilsGC on récemment mis en plus une authentification unique pour GCconnex et GCpedia et c’est un sujet qui revient à chaque nouvelle application. Pas un autre mot de passe!
Durant la période de diner, j’ai parlé avec des employés de la ville de montréal. Nous avons discuter d’infonuagique, de politique d’emplacement géographique des données, à cause en autre du “Patriot Act”. Je crois que pour eux le fait d’héberger au États-Unis ou au Canada n’a pas d’importace puisque des ententes entre les pays permettrait au États-Unis de faire des demandes d’accès aux données même si données sont au Canada. Au GC, selon la stratégie TI d’infonuagique, les données protégés ou classifié doivent être hébergé au Canada.
Après le diner il y avait seulement une présentation, celle de Microsoft. Ils étaient présent cette années en tanque partenaire Or. Depuis 2-3 ans Microsoft ne veulent plus être connu comme des enemies des logiciels libres. La plateforme .NET est maintenant un logiciel libre et disponible pour Linux. 60% d’Azure est Linux. Ce qu’ils veulent qu’on retiennent c’est qu’ils veulent travailler avec nous avec les outils que nous utilisons déjà (logiciels libres). Ils ont voulu montrer les forces du logiciel libre en combinaison avec l’infrastructure (IaaS) infonuagique provenant du géant de Redmond.
L’Agence Spatiale Canadienne (ASC) est venu présenter le projet de logiciel libre de l’agence. En Mars 2016, l’ASC a relâché en logiciel libre la plateforme Apogy qui offre un environnement générique pour la commande et le contrôle de systèmes distants tels que des rovers, robots, systèmes de vision artificielle et satellite. C’est le genre de logiciels qui est nécessaire pour presque tout type d’apareil controlé à distance. Ils devaient presque le recréer à chaque fois et la même chose était vrai pour plusieurs autres organismes qui travaillent avec ce type d’appareil. Depuis qu’ils ont partagé leur code, ils ont eu des contributions de l’agence spacial Européenne et d’étudiants d’universitaire qui font de la recherche dans le domaine.
Ensuite, une présentation sur les données ouverte au Québec, par Jonathan Brun qui était très impliqué dans la mise en place du portail de données ouvertes de la ville de Montréal en 2012. Au niveau provincial et municipal, nous voyons quelques améliorations, mais ils restent limités. La discussion qui a suivi était intéressante sur la nécessité de standardiser les données pour pouvoir intégrer les données de différents systèmes. Aussi certains fonctionnaires (qui étaient présent) ne veulent pas rendre des données ouvertes sans savoir pourquoi ils seront utilisés. Pout d’autre il faut juste ouvrir les données et laisser les citoyens et entreprises trouver des utilités. Au Québec, ils n’ont pas l’équivalent des Principes du Canada en matière de données ouvertes qui demande l’utilisation de formats communs (ouverts) pour la publication de données (Ex.: JSON, XML, ODF).
En même temps que la présentation sur les données ouvertes il y en avait une autre sur la géomatique libre, une alternative ouverte, du Centre de géomatique du Québec. Selon ce que j’ai entendu, ils ont présenté plusieurs logiciels libres utilisé pour la géomatique. Une des forces de la géomatique est la présence de nombreuses solutions libres supportées par des communautés, facilitant le développement de nouveaux outils accessible à tous. Je sais que la Plateforme géospatiale fédérale a été mise en ligne récemment. Je ne crois pas qu’ils utilisent des logiciels libres..
Plusieurs mythes sur les logiciels libres persistes malgré leur évolution très rapide pendant les 10-20 dernières années. Une présentation de Symetris tentait de faire la lumière sur la réalité. En résumé, logiciels libres sont aussi sécuritaires, ont autant de perrénité, on autant de support, sont aussi “Enterprise Ready”, sont codés par des programmeurs aussi qualifié et sont plus compatible (interopérable) avec d’autre logiciels que les logiciels propriétaires. Je suis certains que la plupart des gens présents étaient déjà convaincu, mais pour les autres, s’est toujours bon de l’entendre.
Des article comme ça, il y en a toujours des nouveaux à chaque années.. http://www.cio.com/article/2439780/open-source-tools/open-source–the-myths-of-open-source.html