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Open Source Software in France

(Needs Translation)

Pour faire suite à mon premier texte sur l’utilisation des logiciels libres dans le monde, je vais parler de la France et de sont utilisation des logiciels libres.

Quand on parle de pays utilisateurs de logiciels libres, la France est #1. Le Gouvernement Français a mis en place des politiques pour favoriser l’utilisation de logiciels libres dans les différents ministères. Ces politiques ont été mis en place progressivement depuis le début des années 2000. En mai 2013, une députée, a adressé à l’ensemble des 37 ministres du gouvernement une question écrite concernant la mise en œuvre de la circulaire Ayrault (19 septembre 2012) sur le bon usage des logiciels libres dans les administrations.

La circulaire incitait les ministres à l’utilisation des logiciels libres dans leurs services. Elle souhaite savoir quelles suites ont été données à cette circulaire, notamment les études d’opportunités de migration de logiciels, l’intégration de ce critère dans les appels d’offres, les projets de migration de logiciels propriétaires vers des logiciels libres ou encore la mise à disposition des sources de logiciels développés en interne ou par un prestataire, au sein du ministère et de l’intégralité des administrations qui en dépendent.

Les réponses des ministères commencent à être publiées.

Les ministères des Affaires étrangères, du Développement, des Français de l’étranger, de la Francophonie et des Affaires européennes ont fait l’installation de LibreOffice sur les postes de travail et l’élaboration d’une solution de PC portable sécurisée à partir d’Ubuntu.

Le ministère de l’Agriculture met en oeuvre depuis plus de 10 ans une stratégie technique faisant un large usage de composants libres. Le recours à ce type de logiciels est systématiquement étudié tant sur les plans techniques qu’économiques. Le format OpenDocument est utilisé par tous les employés, ce qui laisse penser qu’ils utilisent aussi LibreOffice ou une autre suite bureautique libre.

Dans les Ministères des secteurs économiques et financiers, l’usage des logiciels libres remonte à 2000, avec l’installation du système GNU/Linux sur 400 de ses serveurs. Aujourd’hui, Plus de 70 % des systèmes d’exploitation des serveurs sont libres. La messagerie est entièrement composée de logiciels libres et plusieurs des postes de travail ont été migrés vers une suite bureautique libre.

Les ministères de l’Égalité du territoire, de l’Écologie, du Développement durable, de l’Énergie et de la Ville soulignent l’existence d’une stratégie en faveur du logiciel libre depuis le début des années 2000 et leurs postes de travail sont tous sous logiciel libre, à l’exception du système d’exploitation. Ils rapporte aussi que les logiciels développé à l’internet sont publié sur des sites publics de développement comme SourceForge et GitHub.

Les ministères de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique annoncent la décision de généraliser l’utilisation de la suite bureautique LibreOffice.

Le ministère de la Culture et de la communication souligne l’existence, depuis le début des années 2000, d’une politique interne d’usage des logiciels libres.

Les ministères de la Défense et des Anciens combattants signalent que l’architecture logicielle adoptée pour moderniser son réseau mixe les composants éditeurs et libres et que qu’ils conduisent des études de migration « open source ».

Cette dernière est un peu surprenante quand on sais que les départements de Défense au Étas-Unis et au Canada sont parmi les premiers ministères à adopter des logiciels libres vu le contrôle qu’ils offrent aux utilisateurs. Mais un peu comme nous au Québec, ils ont toujours des cas où des logiciels propriétaires s’accrochent grâce à l’enfermement propriétaire en place depuis des années, par exemple, le contrat « Open Bar » entre Microsoft et le ministère de la défense.